dimanche 19 octobre 2008

Elle(s)

Yeux sombres, regard lointain, prégnant pourtant. Elle semble dire : «Je ne te perds pas de vue.» Comme une injonction à ne pas tourner le dos à cette longue lignée de femmes, autoritaires ou timides, mais qui toutes, chacune à sa façon, ont régné en maître. Et ce léger sourire moqueur aux lèvres… Tu peux rechigner, renâcler, te rebeller, insinue-t-elle, tu es – certes, à ton corps défendant – bel et bien des nôtres ! On t’écoute, qu’as-tu à nous opposer?
— Pftt! Cliché que tout cela!

1 commentaire:

@marisesargis a dit…

court, incisif, percutant, une régalade ! marise