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dimanche 17 juillet 2016

Le seum du rageux


Si t'es pas le boss t'es dead. Y a un type qu'a écrit une story là-dessus ça fait un laps de temps. Un âne over soft qui prend cher à cause d'un loup genre hard core (pour le cas où y aurait des freaks qu'ont pas fait de back-up au collège, ce type c'est un writer, pseudo: Lafontaine). Quand je repense à ce gros connard de nerd qui m'a pourri, j'avoue, son topic à Lafontaine, c'est strong.
J'élucide.
Jeudi matin, ma bécane tombe en rade. Down. Total black out. Mon DDI mort, le crash, la catastrophe tragique. Keep control, que je me dis, faut savoir réacter. Aller-retour express au magasin, j'installe le nouveau disque, je check la connectique, le Sata, la carte mère. A 15 heures, je suis OP. Come back sur le net. Je vais mater direct sur fantasy4U –je suis focus sur les jeux et les films–, un newsgroup où je suis abonné depuis quelques jours, et je rush illico dans le débat, OK un peu sur le mode flame mais le mec était pas full limpide, les trucs qui confusent moi ça me rend over méfiant. Alors, je riposte no limits. Et là, beat them all en 3D. Le modérateur m'étripe méchamment. J'ai appréhendé asap que c'était un méga coriace rapport à son pseudo de daube.
Lui: Merci de ne plus nous inonder de contributions inappropriées.
Moi, vénère, je lâche cash: So what, c'est quoi ton problème? Get a life.
Lui: Sur ce forum, il y a des règles à respecter. Nous excluons tous les utilisateurs qui polluent les espaces de discussion.
Un tas de bullshits qu'il débine et puis exit.
J'étais déformaté sévère. Une journée offline. Full alone. Le flip grave. Mais je vous ai trouvé, lucky me. Alors si je vous raconte ce trip d'enfer Bigone, Monsterman et vous tous les Sons of Death Asses, c'est pour que vous sachez que now je suis 100% aware, à fond les manettes avec vous pour leur en faire baver à ces saletés de modos. Fucking shit!!!!!!!



samedi 2 juin 2012

Glose

Faut croire qu'il y a une justice en ce bas monde. On va tout de même pas le plaindre. Jamais un bonjour quand, par hasard, on le croise. Toujours fourré dans son garage, à la sortie de la ville, à traficoter on ne sait quoi. De temps en temps, un type de son acabit, pas bien net, lui dépose une moto. Il la garde quelques jours, une semaine, puis l'énergumène –ou un autre, va savoir– vient la récupérer. On voit que c'est pas le gratin, tout ce monde-là. Pas sûr qu'ils n'aient rien à se reprocher. En tout cas, c'est chez lui que c'est tombé. Un gros morceau de ferraille. Dans les six kilos. Ça lui a fait un trou de quatre mètres de large dans sa maison, plus de trente centimètres de profondeur. Mais bon, il a eu du pot. Pour une fois qu'il traînait en ville. Sinon, il était écrabouillé. N'empêche que le machin a dégringolé sur sa baraque. Depuis, il a la police sur le dos. Quand on leur demande, aux inspecteurs, pourquoi ils sont là, ils ont beau répéter «police scientifique», ça reste la police. Et puis, tout un tas d'experts sont venus, qui ramassent, examinent. Des étrangers aussi, des Américains de la Nasa. La télé, évidemment. Aux informations, ils ont montré la boule –de l'acier et du titane, à ce qu'il paraît– et le cratère qu'elle a creusé. Après, un spécialiste a expliqué que des milliers de débris, des vieux satellites qui ne servent plus à rien, tournent autour de la Terre. Une vraie poubelle! Des petits bouts s'écrasent tous les jours ici ou là, mais le risque qu'on reçoive un de ces engins sur la tête ne dépasse pas un sur trois mille. On a encore plus de chances de gagner au Loto. Un sur trois mille, c'est que dalle. Pourtant, le rebut spatial, le détritus cosmique ne l'a pas raté. En plein sur sa cabane. Alors, hein, ce serait pas le bon Dieu qui l'a puni?
Photo: YLD


dimanche 4 septembre 2011

L'âge d'or


On dit qu'en des temps lointains, que nos grands-parents ont à peine connus, les gens avaient coutume de «manifester». Je m'explique. Hommes et femmes, de tous âges, défilaient dans les rues pour contester une réforme qu'ils jugeaient inique, se regroupaient devant telle ou telle institution pour s'opposer à une mesure qu'ils considéraient comme discriminatoire, organisaient des sit-in pour défendre leurs droits, appelaient à des flashmob pour soutenir les plus défavorisés. Ils se mobilisaient au nom de la liberté ou de la justice, pour une meilleure répartition des richesses, contre les inégalités. Des milliers de personnes faisaient entendre leur voix, s'exprimaient, réclamaient, protestaient, parfois même se révoltaient, résistaient. On trouve encore sur Internet de vieilles vidéos attestant ces mouvements populaires.
Nous avons bien du mal aujourd'hui à comprendre de tels comportements et nous nous interrogeons sur la signification de ces revendications. Nous savons qu'à l'époque où ces événements avaient lieu les outils et les techniques interactionnels étaient encore à leurs balbutiements. Sans doute ce défaut de communication devait-il générer des frustrations, engendrer des mécontentements. Il est également probable que les circuits de diffusion et de production ne permettaient pas à tous de bénéficier des progrès sociaux. En cela, les avancées ont été spectaculaires. De nos jours, qui n'a accès aux fondamentaux du bien-être social? Mieux, chacun peut obtenir la satisfaction entière et permanente de ses désirs tant l'offre est variée. Un simple coup d'œil à notre téléphone digital, notre tablette numérique, notre téléprompteur de poche nous informe en temps réel.
Nespresso Kazaar, la force
Vax'in for youth
Coca Cola light,le plaisir en toute liberté
Marmara, le droit au voyage
MMA, le bonheur assuré
Lavazza, express yourself
Mouton Cadet, au-delà des différences
Auchan, la vie, la vraie
Tsarine, signe extérieur de richesse intérieure
Simply Market, tous Simply citoyens
Nous sommes entrés dans une ère providentielle où la libre économie globale procure à tout un chacun –grâce à un judicieux système de crédit à perpétuité– un épanouissement total.
What else?
Photo: YLD


dimanche 19 octobre 2008

Elle(s)

Yeux sombres, regard lointain, prégnant pourtant. Elle semble dire : «Je ne te perds pas de vue.» Comme une injonction à ne pas tourner le dos à cette longue lignée de femmes, autoritaires ou timides, mais qui toutes, chacune à sa façon, ont régné en maître. Et ce léger sourire moqueur aux lèvres… Tu peux rechigner, renâcler, te rebeller, insinue-t-elle, tu es – certes, à ton corps défendant – bel et bien des nôtres ! On t’écoute, qu’as-tu à nous opposer?
— Pftt! Cliché que tout cela!